La fanfare, vitrine vivante du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins (27e BCA), véritable ambassadrice de tous les bataillons de chasseurs encore existants est l'unique et dernière fanfare des chasseurs (alpins, à pieds et mécanisés).
Elle dépend du 27e bataillon de chasseurs alpins, régiment destiné au combat d'infanterie motorisée en milieu montagnard qui cultive un fort attachement à sa garnison et à sa région.
Dirigée depuis 1996 par l'adjudant Éric Moron, elle se distingue par son faible effectif (18 musiciens), sa féminisation (plus de 30 %) et sa vocation à être un vecteur de communication auprès de la population.
Dès le mois de février, elle conçoit et élabore son programme musical afin de participer à de nombreuses prestations en France (en 2005 : foire de La Roche-sur-Foron, Briançon, Aubagne, Festival des musiques du Chablais à Abondance (19 juin), Paris (kiosque du Luxembourg, Sénat,
Invalides...), Chamonix, Barcelonnette, Gap, Albertville (30e festival des musiques militaires le 3 juillet), 14 juillet (en tribune d'honneur avec la musique de la légion étrangère), festival des musiques de Riom es Montagne dans le Cantal (15 au 18 juillet), Menton (Alpes Maritimes), Vincennes (93), La Rochelle et également en Europe (Allemagne, Italie...).
Enfin, la fanfare intègre un instrument traditionnel des alpages, le cor des alpes qui a su s'attirer les faveurs du public et qui permet de compléter l'étendue de son répertoire musical. C'est l'ancêtre de
la grande famille des cors après les coquillages, cornes d'animaux, cors étrusques en terre cuite, trompes de la Rome Antique, trompes de chasse, trompes des premiers postillons... Le cor des alpes est employé par les bergers en montagne. Son origine est si lointaine que personne ne pourrait prétendre la connaître. Si cet instrument sert pour le rappel des troupeaux, c'est aussi un moyen de communication afin d'annoncer les bonnes ou mauvaises nouvelles. On dit aussi qu'il a servi à signaler l'envahisseur. Les sons du cor des alpes en montagne, avec le vent comme allié, peut porter jusqu'à dix kilomètres. La présence d'un lac améliore encore plus la pureté et la portée des sons qui varient selon les points où ils sont perçus.
Le corps de l'instrument est divisé en trois parties :
- le corps en épicéa ou en mélèze,
- le porte-embouchure en buis,
- la corolle et l'embouchure en bois de rose.
Leur tonalité et leur longueur sont les mêmes que celles de nos cors de chasse : mi bémol et 4,65 mètres.
Implantation :
27e bataillon de chasseurs alpins
Quartier Tom-Morel
8, avenue Capitaine-Anjot
BP 27
74962 Cran Gevrier Cedex
Tél. : 04-50-33-46-45